♟Je suis un passionné du jeu d’échecs

Enchanté ! Je m’appelle Matthieu, je suis l’auteur de ce site et je joue aux échecs depuis plus de 20 ans.

Mes tout débuts de joueur d’échecs

Mon père m’a offert mon premier échiquier en bois à l’age de mes 7 ans, un super cadeau que j’ai encore aujourd’hui. L’arrivée d’un modem 56k et de l’Internet dans la maison m’offre la possibilité de passer de longues après-midis à jouer en ligne aux échecs sur l’interface d’Europe Échecs (et les parents finissent par me gronder car j’occupe la ligne téléphonique pendant tout ce temps, modem 56k oblige 😅).

Mon père, trop fatigué pour jouer tous les soirs aux échecs avec moi après sa journée de travail, finit par m’inscrire en 2002 dans un club d’échecs. Je joue ma toute première partie classée cette année là en compétition interclub par équipe. Il y a deux équipes de 8 joueurs qui s’affrontent, soit 8 parties jouées en même temps dans l’après-midi. Je dois noter les coups sur la feuille de partie et il y a une pendule à côté de l’échiquier qui m’indique que j’ai 2 heures de réflexion pour jouer mes 40 premiers coups. L’ambiance est silencieuse et concentrée.

Pour ma toute première partie sérieuse classée en compétition, je fais très fort, je joue un marathon de 96 coups ! La partie est émaillée de nombreuses erreurs et finit dans une finale roi et tour contre roi et fou, et c’est moi qui ait la tour. Cette finale est théoriquement nulle mais évidemment, ni mon adversaire ni moi n’avions jamais étudié la théorie des finales et mon adversaire finit par gaffer et me donner le fou. Il n’abandonnera pas contre un joueur débutant et non classé comme moi et ira jusqu’au mat pour vérifier si je sais bien mater avec roi et tour contre roi (on ne sait jamais !).

Mes premières compétitions d’échecs

Je joue pendant l’année scolaire les compétitions en interclub et des tournois de parties rapides dans ma région et je participe chaque été au championnat de France jeunes d’échecs : en 2003 au Grand-Bornand, en 2004 à Reims, en 2005 à Calvi et en 2006 à Aix-les-Bains. J’obtiens un premier classement elo national de 1700 elo et je monte tout doucement vers les 2000 elo. Je gagne mes premières parties contre des joueurs à 2000 elo avec des belles combinaisons tactiques. Les noirs jouent et gagnent.

Je gagne à cette époque des petits prix dans des tournois d’échecs de mon département et j’accumule quelques trophées. En particulier, en 2005, je finis 1er du Grand Prix de mon département, une série de tournois de parties rapides joués sur 5 dimanches au rythme d’un tournoi par mois.

Une longue pause loin des échecs.

Je joue pour la première fois contre un joueur titré, un Maître International classé à plus de 2400 elo, lors d’un open international d’échecs en 2007. Je perds en 12 coups en intervertissant deux coups dans l’ouverture, une belle leçon d’humilité !

Mon adversaire érudit des échecs me réconforta grandement en m’expliquant tout de suite après la partie que l’ancien champion du monde Boris Spassky, avait déjà joué exactement cette erreur d’ouverture en 1993 avec les noirs en partie officielle… et que son adversaire, la grand maître Judith Polgar, avait raté le coup gagnant fou prend f7 échec ! La partie se finit par la victoire de Spassky.

Après ce tournoi, le début des études supérieures, puis la vie active et un départ à l’étranger m’éloignent pendant de longues années des échecs en compétition officielle. Je continue cependant à jouer assidûment en ligne aux échecs, cette fois sur la plateforme de jeu Lichess.

Le retour pendant le confinement

Je rentre en France en 2020 et me retrouve coincé à la maison avec beaucoup de temps libre 😅. Je m’occupe le week-end en travaillant les ouvertures aux échecs et la théorie des finales avec des livres et en faisant quotidiennement des exercices d’échecs pour progresser en tactique.

Je vais jusqu’à participer à des tournois en ligne à des cadences « lentes » (typiquement 30 minutes avec incrément de 30 secondes par coup). La cadence lente me permet de poser la partie sur mon échiquier et de réfléchir en calculant les variantes sur mon échiquier plutôt que sur l’écran en 2D. Je pratique la règle « pièce touchée, pièce jouée » pour mon échiquier physique comme pour l’échiquier virtuel.

La reprise de la compétition et le lancement d’Esprit Échecs

Je reprends la compétition et les parties officielles classées en 2021. Je perds et je gagne des parties, j’obtiens des résultats que je trouve satisfaisants. J’arrive ainsi à battre un adversaire classé 2100 elo grâce à une combinaison tactique mêlant un tableau de mat de Pillsbury, un mat de Morphy et un mat du guéridon. Les blancs jouent et gagnent.

En 2024, en parallèle de la pratique des échecs en compétition, je lance ce site web, Esprit Échecs, pour partager mon expérience de joueur avec tous ceux et celles qui partagent avec moi une passion pour le jeu d’échecs :

• Mets tes neurones au défis avec des problèmes d’échecs, par exemple cette étude de Richter ou cet exercice à résoudre à l’aveugle.
• Découvre les meilleures ouvertures avec les noirs contre 1. e4 ou le fonctionnement de la notation FEN.
• Travaille ta psychologie pour mettre toutes tes chances de ton côté pendant une partie.
• Étudie les parties d’échecs jouées dans la série de Netflix « Le jeu de la dame » ou bien la série d’Arte « Rematch ».
• Et encore plus car je mets régulièrement à jour le site avec du nouveau contenu.

Bonne lecture et amuse-toi bien !